Depuis 15 ans, nous menons la bataille de l’information contre l’extrême droite. Malgré les menaces de mort et les procès, nous avons publié des centaines d’enquêtes sur ses candidats et ses groupuscules violents.

Grâce à ce travail, nous avons remporté des victoires : nos révélations ont fait perdre des circonscriptions, coupé des financements et conduit des militants violents devant la justice.

Nous pensons que ce combat peut être gagné. Nous voulons battre le RN aux élections municipales, législatives et présidentielles. Battre le RN, ce n’est pas juste repousser l’inévitable, c’est rouvrir l’horizon, redonner du souffle, remettre de la pensée, de la création et de la joie là où il n’y a plus que de la peur de la submersion ou pire la capitulation avant la bataille. 

Grâce au soutien de nos 6.000 donateurs réguliers, nous touchons chaque mois plusieurs millions de personnes. 21 journalistes et vidéastes enquêtent et mènent la bataille culturelle. Mais pour renverser la vapeur, nous devons cogner plus fort. Nous avons l’équipe, la feuille de route et la détermination. En donnant à StreetPress, vous rendez la victoire possible.

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→ On a pu faire grandir l’équipe. On est désormais 21 journalistes, vidéastes, graphistes et enquêteurs à temps plein, et plusieurs dizaines de journalistes indépendants, photographes et illustrateurs qui nous appuient dans notre travail chaque mois.

→ On a sorti des enquêtes qui ont eu un impact réel : des lois ont été votées, des lanceurs d’alerte ont été réhabilités, des multinationales ont dû revoir leurs pratiques, des financements d’organisations haineuses ont été coupés, des procédures judiciaires ont été lancées…

→ On a pu tenir bon face aux procès. Nous avons 11 procédures-bâillons en cours, lancées par des entreprises et des puissants pour nous faire taire. Le coût est énorme pour StreetPress : 51 000 euros de frais d’avocats, rien que l’an dernier.

→ On a assuré une veille permanente sur l’extrême droite, avec une newsletter dédiée, une plateforme d’enquête participative et une carte interactive des groupuscules actifs en France.

→ On a publié 65 enquêtes sur des candidats RN pendant les législatives 2024, qui ont permis de faire perdre plusieurs circonscriptions au parti frontiste. On a aussi rassemblé plus de 100.000 personnes place de la République, et on mène aujourd’hui la bataille des municipales de 2026 avec une cartographie des villes à risque.

→ On a donné la parole aux exilés, aux précaires, aux victimes des violences policières, aux habitants des quartiers populaires sur notre chaîne YouTube, qui totalise 101 millions de vues.

→ On a joué collectif, et réalisé des enquêtes communes avec d’autres rédactions indépendantes (Mediapart, Reflets.info, Vert, Blast…), on a initié le village des médias indés à la Fête de l’Huma et on est impliqués dans Coop Médias, dans le conseil d’orientation de la Maison des Médias Libres et dans des incubateurs de médias pour préparer la prochaine génération de médias engagés. 
  
→ On a été présents le plus possible sur le terrain, avec plus de 60 interventions l’an dernier, entre les événements qu’on organise et les conférences et festivals où on partage notre travail.

→ Il y aurait plein d’autres choses à dire, mais très sincèrement, on ne pourrait rien faire de tout cela sans vous. Plus que jamais, on veut vous dire que chaque don compte. Vraiment.

La bataille culturelle se gagne dans les têtes, les mots et les images. 
Et ça, c’est ce qu’on sait faire de mieux à StreetPress : enquêter, raconter, riposter. Et par effet de ricochet : toucher les cœurs et les consciences, porter un autre imaginaire, auprès des millions de personnes qui nous lisent et regardent chaque mois.

Tout ce que StreetPress réalise depuis plus de 15 ans n’existerait pas sans les milliers de donateurs qui choisissent de soutenir StreetPress parce qu’ils croient en la fraternité, la vérité, et en un journalisme qui enquête au lieu d’agiter la peur.

En 2026, on veut passer à la vitesse supérieure. Voici notre plan d’action pour mener la bataille culturelle sur tous les fronts.

Chaque étape dépend du nombre de donateurs qu’on réunit. Chaque palier, c’est un projet concret pour outiller les citoyens, former les journalistes et ou se mobiliser sur le terrain.

C’est notre premier palier : on tient bon face aux pressions et aux procès et on continue à publier et enquêter… StreetPress passe 2026. Avec 7.500 donateurs récurrents (mensuels ou annuels), ça ne couvre pas toutes les dépenses, mais on est à peu près sûr de s’en sortir un an de plus.

Avec Extrême Danger, un livre de 248 pages qui sera publié aux éditions du Commun, on va mettre la pression sur les groupuscules qui fournissent les troupes, les assistants parlementaires ou collent les affiches pour le RN – en plus d’attiser la haine et d’attaquer au niveau local ceux qui défendent les droits des femmes, des réfugiés ou des plus précaires.

Le livre, basé sur la carte interactive « Cartofaf » de StreetPress, déjà consultée plus de 1,7 million de fois, permettra de continuer à outiller chacun. Le travail de nos journalistes sera complété par des fiches présentant les différentes familles politiques de la droite radicale, rédigées par le chercheur Nicolas Lebourg.

Ah oui, il faut qu’on atteigne 8.000 donateurs, pour que le livre débarque
en librairie.

Dans plusieurs interviews après les législatives de 2024, Jordan Bardella s’est agacé des « dizaines de journalistes » qui avaient « enquêté sur la boulangère de la grand-mère de [tel ou tel] de ses candidats ». De fait, les enquêtes de StreetPress et d’autres rédactions (Mediapart, France Bleu et Libération) avaient mis en lumière plus d’une centaine de « brebis galeuses » candidates à la députation pour le RN.

En réalité, les journalistes qui avaient travaillé sur le sujet n’étaient pas « des dizaines » comme le dénonçait le patron du parti frontiste, mais une petite poignée. Sauf que… d’ici 2027, on va former 300 journalistes à nos méthodes d’enquête. Et là, ils vont commencer à moins rigoler.

On va aussi associer plusieurs dizaines d’influenceurs à nos programmes de formation, et former des milliers de citoyens à répondre aux discours d’extrême droite.

Ce travail de formation a un coût. On a besoin d’atteindre 9.000 donateurs récurrents pour le lancer à grande échelle.

Les chefs du RN sont des pros de la communication politique et de la mise en scène. StreetPress va recruter un journaliste qui aura pour mission de les suivre au plus près et de documenter ce qu’ils disent et font, hors du champ des caméras.

On a besoin de rassembler 10.000 donateurs, pour effectuer ce recrutement essentiel pour montrer ce qui se cache derrière la com’ millimétrée du parti d’extrême droite.

Cette question, on nous la pose tous les jours : comment convaincre un électeur du RN ? Parce qu’on se retrouve souvent désarmés face aux clichés, aux intox et aux fausses évidences. 

On prépare une série documentaire pour armer chacun d’entre nous dans ces discussions : des faits, des idées, des exemples concrets à tous ceux qui veulent répondre, convaincre et rouvrir le débat. Bien sûr, il n’y a pas de solutions magiques mais des militants de terrain ont monté avec succès des initiatives et des chercheurs ont réfléchi à la question. 

Pour avoir les moyens de réaliser ce documentaire, on doit atteindre 11.000 donateurs récurrents.

La bataille culturelle, c’est aussi montrer qu’on est là. Aux côtés de celles et ceux qui se mobilisent sur le terrain. On a été chercher des alliés aussi déterminés que nous, pour monter les différentes dates de la tournée des villes où le RN est puissant. On a besoin d’atteindre 12.000 donateurs pour faire vivre cette tournée et montrer, partout en France, qu’on ne leur laissera pas le terrain.

On va débarquer avec l’équipe de La Dernière (l’émission de Radio Nova avec Guillaume Meurice, Juliette Arnaud, Aymeric Lompret et Pierre-Emmanuel Barré) à Lyon, la ville qui a connu le plus d’agressions de l’extrême droite ces dernières années. On va aller à Perpignan, ville dirigée par le RN, avec Salomé Saqué (de Blast) et David Dufresne (de Au Poste) dans le cadre du festival Nostre Mar. On va organiser avec Mediapart, un enregistrement en public à Toulon, que la députée RN Laure Lavalette rêve de conquérir aux prochaines municipales. Et on est en train de caler plusieurs dates avec  les copains de Grünt avec de belles fêtes en perspective dans plusieurs villes. 

Et Hénin Beaumont, le fief de Marine Le Pen, on fait quoi là-bas ? Si vous avez des idées…

Si StreetPress réunit 13.333 donateurs récurrents, on débloque des moyens pour recruter 3 journalistes de plus, pour travailler sur l’extrême droite mais pas seulement. Nous voulons enquêter sur les multinationales polluantes, donner la parole aux plus précaires dans des documentaires et débarquer sur twitch…

Cinq, ce chiffre porte-bonheur 🍀… Avec 15.555 donateurs mensuels ou annuels : on aura les moyens de recruter non pas 3 mais 5 journalistes de plus pour mener la bataille culturelle sur tous les terrains. Ce n’est pas un rêve, c’est le prochain chapitre de StreetPress, grâce à votre soutien.

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